
Si un homme traverse un fleuve
Et qu’une barque vide heurte son esquif,
Il ne se mettra pas très en colère
Même s’il est de nature irascible.
Mais s’il aperçoit un homme dans la barque,
Il lui hurlera de s’éloigner.
Si son cri n’est pas entendu, il hurlera de nouveau,
Puis encore une fois, avant de se mettre à pester.
Et tout cela parce qu’il y a quelqu’un dans la barque.
Pourtant, si la barque était vide,
Il ne hurlerait pas et ne se mettrait pas en colère.
Si vous parvenez à vider votre barque
Tout en traversant le fleuve du monde,
Personne ne s’opposera à vous,
Personne ne cherchera à vous nuire.
Tchouang-tseu (IVe siècle av.J.-C.)
Très beau ! Amitiés Laurence
Envoyé de mon iPad
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